Sainte-Gemme: Qui était elle?

Sainte-Gemme serait une jeune martyre ayant vécu au IIe siècle de notre ère. Fille d’un haut dignitaire, Catilius, elle aurait refusé le riche mariage qu’on lui préparait car elle avait fait vœu de virginité. Dénoncée comme chrétienne, elle aurait subi le martyr à Orense, dans la région de Compostelle.

Si l'on regarde sur une carte, la dispersion des lieux nommés Sainte-Gemme, celà semble dessiner un itinéraire. On l’a attribué à la migration des Vascons, nom donné par les Romains durant l'Antiquité au peuple de la Péninsule Ibérique qui vivait sur le territoire qui correspond aujourd'hui à la Navarre et à l'Aragon.

Sainte-Gemme était généralement fêtée le 20 juin mais ici, elle était célébrée le 22 mai, jour ou l’on fêtait une autre sainte, Sainte Quitterie que l’on disait aussi fille de Catilius et à qui l'on attribue la même courte vie. Mais en d'autres lieux Sainte-Gemme était fêtée le 20 juillet en même tempe que Sainte Marguerite d’Antioche également martyrisée  pour le même motif que les deux premières. En Espagnol Quitterie se dit Guiteria ce qui est bien près de Marguerite. Les  noms de Gemme et Marguerite ont, l’une en latin, l’autre en grec la même signification: perle, pierre précieuse. On est alors tenté de voir, en ces trois saintes la même personne : Sainte-Marguerite d’Antioche.

C’est là une hypothèse mais il se peut fort bien qu’une jeune fille nommée Gemme aie subi le martyr à Orense en 133 de notre ère en l'honneur de Sainte-Marguerite .

Anne Audier

HISTORIQUE DU PRIEURÉ DE SAINTE-GEMMME

Création, développement, apogée au Moyen Âge

Devenu maître de la Saintonge, Guy-Geoffroy, le puissant comte de Poitiers et duc d’Aquitaine, donne « le lieu dit de Sainte-Gemme, à Dieu et au bienheureux Robert et à Durand, abbé, ainsi qu'aux  moines de la Chaise-Dieu, tant présents que futurs […], la terre arable qui est autour, entre le monastère et le bois. De plus il leur donne , dans la forêt de tout le Baconnais[1], le bois et les arbres pour toutes constructions ou pour le chauffage et pour toutes nécessités. »

Trois moines sont envoyés en 1079 par l’abbé de la Chaise-Dieu : Artaud, prieur, Théodard, précepteur et maître (probablement « le technicien » que l’on retrouve jusque vers 1096) et Robert, reclus. Dans un pays « vide d’hommes », les conditions sont difficiles, les moyens réduits. Cinquante années après la prise de possession des terres de Sainte-Gemme, il n’y a toujours que trois moines et la modeste église pré-casadéenne est encore utilisée.

Les successeurs de Guillaume VIII confirment les possessions du prieuré et font des nouvelles donations jusque vers la fin du XIIe siècle. Le comte Guillaume le Toulousain (1126-1137), lors de son passage à Sainte-Gemme, pose « le livre des évangiles sur l’autel » en présence des moines et du chapelain de Pont-l’Abbé qui à « écrit la charte »[2]. Les donations et acquisitions dans les riches marais salants du pays de Marennes vont faire la grande richesse du prieuré.

Au XIIIe siècle, la maison de Sainte-Gemme est devenue un prieuré conventuel d’une vingtaine de moines, mais la discipline s’y est relâchée. En témoigne une lettre de 1249 de l’abbé de la Chaise Dieu demandant un peu de retenue aux moines concernant leur alimentation : « un peu plus de compotes et moins de moules, celles-ci pas plus de deux fois par semaine, de la Sainte-Gemme (20 juin) à la Saint-André (30 novembre) ». C’est là le signe que la communauté est riche et que les moines ont oublié l’austérité originelle de la règle.

Près d'un siècle plus tard, le supérieur de Sainte-Gemme est très puissant ; il est l'un des notables de la congrégation qui participe au grand chapitre annuel de la Chaise-Dieu. Il est en outre le seigneur du lieu ayant droit de justice. Il a sous ses ordres un sous-prieur, un sacristain, dix-huit cloîtriers et probablement des frères convers[3]. Ses pouvoirs et ses avantages sont grands : il reçoit les moines à la profession monastique, il a le droit au « bâton pastoral » et un appartement lui est réservé.

La guerre dite de Cent ans, affecte le prieuré. En 1441, une supplique des moines, adressée au pape Eugène IV, précise que le prieuré « au cours de cette guerre, avait été détruit et réduit à la charrue » et que les revenus, autrefois importants, ont beaucoup diminué.

On ne sait pas si le pape a écouté leur demande mais une campagne de construction modernise le prieuré. Les bâtiments claustraux sont remaniés, les galeries du cloître sont surélevées. Des armoiries, encore visibles sur la façade Sud, reproduisent les armes de la famille auvergnate La Fayette ( Louis de La Fayette est prieur de Sainte-Gemme vers 1460-70).

En 1483 un autre auvergnat, Jacques de Saint-Nectaire[4], profès de 22 ans, devient supérieur de Sainte-Gemme. On ne sait rien de son prieurat ou si il à siégé à Sainte-Gemme. En 1491, il est élu abbé de la Chaise-Dieu, maître de la congrégation. En 1492, ce jeune abbé esthète visite son ancien prieuré et prend des mesures réformatrices. Les moines Sainte- Gemmois s’y opposent et pensent en appeler au grand chapitre de la congrégation. En 1494, dans la crainte d'être condamnés, ils renoncent devant notaire, dans la sacristie.

Destructions, déclin et vente du prieuré comme bien national à l’époque moderne

Les guerres de Religion ont marqué à jamais le monastère. Au début de 1568[5], les huguenots s’emparent de Sainte-Gemme. Vers la fin de la même année, on trouve le prieur refugié à Bordeaux avec d’autres religieux saintongeais. La vague destructrice des protestants sévit alors : les voûtes de l’église sont percées, le chœur, le transept et le clocher sont probablement abattus.

Au XVIIe siècle, pour réutiliser l’église, on mure l’arc entre la nef et la croisée du transept et la vie monacale reprend timidement. Les prieurs, désormais commendataires (bénéficiaient des revenus du prieuré sans jouer de rôle effectif dans son administration), n’habitent plus au monastère ; leur gestion orientée vers le profit prive d’entretien les bâtiments et rend la vie des quelques religieux réguliers fort difficile. À la fin du siècle, d’après Baudrit, la paroisse, « d’une très grande étendue », compte 700 à 800 communiants. Une « maison presbytérale » est construite par le vicaire, à ses dépens. Cette maison, avec un petit jardin et une basse-cour, est située dans l’enclos du prieuré.

En 1714 un érudit voyageur, dom Jacques Boyer, de la congrégation de Saint-Maur, témoigne du délabrement des lieux : « l’église était auguste, les ruines tirent les larmes des yeux. Le cloître subsiste encore. Il y a une chapelle souterraine bien voûtée, où il y a un autel, et autour de la chapelle cinq ou six beaux sépulcres remplis d’ossements [6] ».

En 1731, malgré les revenus importants des terres de Sainte-Gemme, le prieur commendataire persuade les deux derniers moines de quitter le prieuré, en leur accordant une allocation. Un  vicaire amovible est désigné par l’évêque pour aider le curé.

En 1735, dom Armand Valet, religieux mauriste à Saint-Jean d’Angély, est mandaté par le prieur de la Chaise-Dieu pour inspecter le monastère. Il visite le cloître « dont un côté a été découvert depuis peu et les autres en assez bon état », l’ancienne salle du chapitre « dont le pavé a été ôté » avec au-dessous « les greniers, dont les portes se sont trouvées fermes (sic) et dans le bout du dit cloître y est trouvé un mozolée[7]». Il entre par « une petite porte » qui le « conduit à la croisée de ladite église », où il remarque « qu’il y avait un grand autel qui subsiste encore, sans que au dessous il n’y ait aucune couverture ». Après avoir fait « le contour de l’église par le dehors », dom Valet remarque le mauvais état de l’église « soutenue par d’espais piliers butant […] et que de tout part il y est accru dans les murailles quantité d’arbrisseaux, lières et ronces ».

Le 20 décembre 1791, les bâtiments et les terres de l’ancien prieuré, devenus biens nationaux, sont vendus à Saintes. Les acquéreurs sont François Yvonet, le dernier syndic[8] de la paroisse, et Garnier, le premier maire de la commune et Jean Choime, le fermier du dernier prieur.

Désormais, on va habiter et travailler dans les anciens bâtiments claustraux. Les transformations font disparaître les restes des galeries du cloître, de nouvelles fenêtres et portes sont ouvertes, on adapte les structures existantes et on construit sur les murs romans, les niveaux sont modifiés.

Les trois travées centrales du bâtiment limitrophe, à la place de l’église, sont décrites en 1815 comme une « une maison composée d’une cave et chambre au dessus, un emplacement de corridor à côté ensemble, la cour au derrière où étaient les anciens cloîtres et tous les anciens bâtiments qui existent dans la dite cour et le four qui vient d’y être édifié ».

Restaurations et nouvelles affectations à l’époque contemporaine

Au début du XIXe siècle, l’église, amputée de ses structures orientales depuis les guerres de Religion, est seulement fermée par des planches, ses voûtes sont percées et on craint « le déversement des murs »…

Des dessins[9] montrent son triste état. La façade Ouest est soutenue par trois grands contreforts masquant les baies du rez-de-chaussée ; le deuxième étage est amputé de ses parties latérales. Un petit clocher est visible sur la façade, remplaçant le clocher édifié sur la croisée et détruit pendant les guerres de Religion. Un escalier droit, perpendiculaire à la façade, accède à l’étage de la première travée Nord du prieuré ; il est encore visible sur une photographie datant des années 1880.

Au cours du XIXe siècle, l’église est plusieurs fois réparée. Les contreforts Nord sont consolidés, d’autres sont rajoutés pour soutenir la façade Sud. En 1844 et en 1866, les voûtes de la nef et des collatéraux sont en grande partie reconstruites, sauf de précieux témoins situés à l’extrémité orientale de la nef centrale et dans les bas-côtés de la tribune.

La façade Ouest est fortement restaurée entre 1869 et 1870. 75 à 80 % des parements sont remplacés, dont celui du rez-de-chaussée presque entièrement ;  on change les portions des deux corniches avec leurs modillons, on en rajoute certains. La sculpture moderne ne suit plus les modèles du Moyen Âge. Un fronton triangulaire, avec clocher, est créé. A cette occasion, une cloche en fonte de 500 kg, remplace la cloche de bronze usagée, d’environ 200 kg.

Au début du XXe siècle, les réparations continuent avec la réouverture des baies romanes de la façade Ouest. La tribune est restaurée et une balustrade néogothique est rajoutée. Les sols sont complétés avec des chapes en ciment.

L’espace formé par les deux travées qui touchaient l’église est plusieurs fois vendu et transformé en « une maison composée d’une chambre haute à laquelle on communique par un escalier en pierre avec un grenier au dessus ayant autrefois fait partie de l’ancien cellier de l’abbaye… ». Après 1887, les nouveaux propriétaires convertissent l’habitation en café et aménagent au rez-de-chaussée une salle de bal, puis une épicerie qui est devenue depuis une trentaine d’année le musée ethnographique d’Anne Audier.

Au début du XXe siècle, deux cafés coexistent de part et d’autre du bâtiment Ouest : celui qui se trouve à coté de l’église est appelé « café des Badinguets »[10] ce sont les Bonapartistes, nostalgiques de l’Empire qui s'y réunissent ; l’autre rassemble les Républicains anticléricaux. Une forte aversion, pas seulement commerciale, sépare les tenanciers comme les clients des deux comptoirs.

Seul le café des Républicains, appelé Café du Centre survivra. Après la Deuxième Guerre mondiale, les vieux murs sont modifiés : la façade du XIIe siècle est alors percée de larges baies bétonnées, en dépit des protestations de l’architecte des Monuments historiques.

Enfin, des habitations sont érigées sur l’aile Sud du prieuré, l’ancien réfectoire des moines ; elles figurent déjà partiellement sur le plan cadastral de 1830.

En juillet 2005, les bâtiments claustraux et les terrains de l’ancien monastère, constituant une réserve archéologique et architecturale importante, sont classés Monument Historique ou inscrits sur la liste de l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques.

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[1] Une vaste forêt s’étend sur le territoire des communes actuelles de Saint-Sulpice-d’Arnoult, Sainte-Gemme, Sablonceaux, Nancras et Saint-Romain-de-Benet, entre Saintes et l’île d’Oléron, selon Jacques Duguet.

[2] J. Duguet, op. cit.

[3]Les documents ne précisent jamais leur nombre ; on suppose qu’ils étaient nombreux d’après les dimensions du grand dortoir du bâtiment occidental.

[4] Né en 1461 d’une famille auvergnate riche et puissante, il entre à l’abbaye à l’âge de 12 ans. Devenu profès et prêtre, il est d’abord nommé prieur de Saint-Pantaléon (Limousin) puis de Sainte-Gemme. Il se distingue par « le goût des arts et la munificence ». Comme un vrai prince de la Renaissance, il réalise de nombreuses constructions à la Chaise-Dieu et il commande les "draps imagés" , les tapisseries qui sont encore visibles dans l’abbatiale.

[5] M Seguin, op. cit.

[6] J. Duguet, op. cit.

[7] Il s’agit de l’enfeu gothique qui se trouve au Nord Est du cloître.

[8] Représentant de la paroisse, autrement dit maire sous l’Ancien régime.

[9] Vers 1840 les dessins d’Auguin, puis le projet de restauration de la façade par l’architecte Fontorbe en 1846.

[10] Surnom donné par ses adversaires républicains à Napoléon III.

 

Projet de restauration de la façade Ouest de la prieurale, Justin Héraud, avant 1869

Images anciennes

 

CHRONOLOGIE                                        

  

1079 : Prise de possession par trois moines de la Chaise-Dieu « d’un lieu occupé depuis longtemps et qui était appelé "Sainte-Gemme" après la donation du comte de Poitiers entre 1071 et 1078.

 

LES ÉTAPES DE CONSTRUCTION

 

Fin du XIe siècle et première moitié du XIIe siècle :

Adaptation et l’utilisation probable de l’église pré-casadéenne.

Construction d’un transept. Une nef composée de cinq travées est tracée, seul le mur gouttereau Sud est érigé sur quelques mètres. Construction de la plupart des bâtiments claustraux.

 

Deuxième moitié du XIIe siècle :

Reprise du chantier de la nef et changement de plan. Les maçonneries, restées en état, sont englobées ou adaptées aux nouveaux types de plan et de voûtement. Des chapiteaux sculptés pendant la première campagne de construction sont alors réemployés.

Construction de la façade de l’église ainsi que d’une avant-nef surmontée d’une tribune, représentant l'ébauche d’un massif occidental.

Réalisation d’une crypte ossuaire, semi enterrée, au Nord du transept.

 

Période gothique :

Au milieu du XIIIe siècle : agrandissement et voûtement de la salle capitulaire, rajout d’un jubé en pierre et d’un enfeu.

Au XIVe siècle : remplacement de l’abside romane par un chevet plat à contreforts saillants.

Deuxième moitié du XVe siècle : modifications des galeries du cloître et des bâtiments claustraux marquant la dernière modernisation du prieuré.

 

DESTRUCTIONS ET DÉCLIN

 

Seconde moitié du XVIe siècle : après la prise de Sainte-Gemme par les huguenots au début de l’année 1568, destruction probable du chœur, du transept et du clocher.

XVIIe- XVIIIe siècle : quelques moines occupent les bâtiments claustraux restants. L’arc triomphal est muré. Construction des murs de refend partageant le bâtiment Ouest.

1731 : départ des deux derniers moines.

1791 : vente comme bien national des bâtiments et des terres de l’ancien prieuré.

 

RESTAURATIONS, FOUILLES ARCHÉOLOGIQUES

 

XIXe siècle : réparations de l’église ; restauration de la façade occidentale en 1869-1870

1988 : restauration du mur Ouest du transept et du mur de façade de la salle capitulaire

1982, 1983, 1984 et 2003 : fouilles archéologiques

1999-2000 : restauration de l’avant-nef

2005 : Classement parmi les Monuments Historiques et Inscription sur l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques des bâtiments claustraux et des terrains attenants.

 

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L'article:
Le Prieuré de Sainte-Gemme
Première implantation de la Chaise-Dieu en Saintonge
est dans :
Société Française d’Archéologie
Congrès Archéologique de France
177e session, 2018
Monuments de Charente-Maritime
Monastères en Saintonge

10 juin 2018, exposé pour le 177e Congrès archéologique de France dans l’ancienne prieurale de Sainte-Gemme

Sud Ouest 16/06/2018:

Le 177e congrès archéologique :

https://www.sudouest.fr/2018/06/16/l-archeologie-en-congres-en-saintonge-5151032-6997.php

 

 

le 1 août 2017, Visite du Soir du prieuré de Sainte-Gemme

 

Nous remercions les plus de deux cent visiteurs qui on découvert ou redécouvert le prieuré de Sainte-Gemme au cours de la Visite du Soir, organisée par le pays de Saintonge Romane avec l’aide de l’APAC, de la municipalité et de l’association GEMMElePRIEURÉ

 

http://www.sudouest.fr/2017/08/04/visite-de-nuit-3670639-6997.php?xtmc=visite+du+soir&xtnp=1&xtcr=1

le prieuré de Sainte-Gemme 17250

Sainte-Gemme,

11 Novembre 2016

GEMMElePRIEURÉ présente au Musée du prieuré (3 rue du Prieuré, 17250 Ste-Gemme) l’exposition :

Le 20 et 21 juin auront lieu les Journées du patrimoine de pays et des moulins ; le thème est « Le Moyen Âge encore présent ».

Au prieuré de Sainte-Gemme avec cette occasion sera présentée l’exposition : Effets 3D au prieuré !

Restitutions 3D, promenade virtuelle autour et à l’intérieur du monastère au temps du Moyen Âge.

Articles SUD OUEST:

http://www.sudouest.fr/2015/04/06/de-l-auvergne-a-la-saintonge-1882905-1642.php

et

http://www.sudouest.fr/2015/04/07/de-l-auvergne-a-la-saintonge-1883480-1642.php

Les habitants du prieuré de Sainte-Gemme ont le regret de vous faire part du décès de sa propriétaire Anne Audier, survenu le 14 décembre 2014, dans sa 94ème année.

Septembre 2014

La troisième édition de la brochure Le prieuré de Sainte-Gemme, HISTOIRE, ARCHITECTURE, SCULPTURE, RESTITUTIONS est parue !

Enrichie de nouveaux chapitres sur la sculpture, de restitutions et d’un DVD avec environ 40 minutes d’animations 3D présentant le prieuré, au temps du Moyen Âge.

Comme en quatorze !

L’exposition «Comme en quatorze !», retraçant l'histoire des soldats de Sainte-Gemme pendant la Grande Guerre, sera ouverte chaque dimanche entre 14h00 et 18h00 jusqu’au 30 Novembre 2014.


Ouverture toute la journée le 11 novembre 2014.

GRATUIT

 

INFORMATIONS :

Mail : prieure.stegemme17@gmail.com

https://www.facebook.com/prieure.saintegemme

Au prieuré de Sainte-Gemme est présentée une clef de voûte (XIIIe siècle) décorée d’un masque feuillu, provenant de la salle capitulaire, qui à récemment retrouvé son lieu d’origine grâce à une généreuse donatrice.

Article: Le prieuré de Sainte-Gemme, Relevé et restitutions

http://vialucispress.wordpress.com/2014/04/13/releve-et-restitutions-prieure-sainte-gemme-a-guest-post-by-andrei-vlad/

Noël 2013 : parution de Monastères entre Loire et Charente

 

Sur la couverture le cloître de Sainte-Gemme, à l’intérieur 2 articles sur ce prieuré saintongeais. PUR, editions (commander sur le site de l’éditeur, PUR :http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3365&utm_source=parutions-ure-semaine-de-janvier-(bis)&utm_medium=e-mail&utm_content=titre&utm_campaign=annonce-des-dernieres-parutions)

 

Nous avons le plaisir de vous annoncer la naissance de « Gemme le prieuré » association de
mise en valeur du prieuré de Sainte-Gemme en Saintonge.